Recherche : Nos chercheurs à l’honneur, en MIT, UAPED et neurochirurgie

Parmi les études présentées par le service d’infectiologie figurent des études importantes : 

• Dépistage des infections sexuellement transmissibles à trois sites versus un site unique chez les femmes hétérosexuelles : étude multicentrique SIST’RS
• Endocardites à Bartonella henselae et Bartonella quintana : deux entités distinctes ? À propos d’une série française de 81 cas.
• Par ailleurs, une évaluation du risque d’échec virologique sous TDF/3TC/DOR en cas de mutation M184V/I archivée a été présentée, renforçant les connaissances sur la prise en charge des personnes vivant avec le VIH-1.
• En parallèle, le laboratoire de microbiologie, en collaboration avec le service d’infectiologie, a présenté un poster sur le suivi de l’ADN du virus de l’hépatite B (VHB) après switch à CAB/RPV LA chez les personnes vivant avec le VIH ayant une infection par le VHB résolutive, apportant des données de vie réelle aux implications cliniques concrètes.

Les médecins du CHU d’Orléans ont également été très impliqués dans l’animation de nombreuses sessions scientifiques, apportant leur expertise et favorisant les échanges entre spécialistes. 

Le Dr Thierry Prazuck et le Pr Guillaume Beraud, tous deux infectiologues au CHU d’Orléans, ont joué un rôle clé dans le comité d’organisation des JNI 2025, contribuant à la réussite de cet événement national. Leur engagement illustre l’importance du CHU d’Orléans dans le développement et la diffusion des connaissances en infectiologie.

Pour le Dr Sarah EID, le poster découlant de sa thèse d’exercice de médecine a été présenté au congrès annuel de la Société Française de Pédiatrie. Il s’agissait d’une étude rétrospective réalisée à l’Unité d’Accueil Pédiatrique Enfance en Danger du CHU d’Orléans, sur l’année 2023, concernant l’état nutritionnel des enfants présumés victimes de maltraitance. Ce travail dirigé par le Pr Hankard, en collaboration avec le Dr Tisseron, a montré des anomalies de corpulence différentes selon l’âge et le sexe, pouvant être un signe d’appel orientant vers une maltraitance infantile.

Enfin, le Dr Imène DJIDJELI a participé au congrès de l’Association de Neuro-Oncologie d’Expression Française (ANOCEF) qui a eu lieu les 13 et 14 juin derniers à Boulogne.

L’ANOCEF a pour but de développer les échanges inter-disciplinaires entre les spécialistes impliqués dans la prise en charge des patients souffrant de tumeurs du système nerveux (neuro-oncologues, radiothérapeutes, neurochirurgiens, neuropathologistes, chercheurs et soignants).

Ce congrès annuel était l’occasion d’échanger sur les dernières avancées en recherche, essais cliniques et innovations thérapeutiques en neuro-oncologie. Y prendre part s’inscrit dans une démarche de maintien de soins de qualité pour nos patients. Le poster exposé par le service de neurochirurgie revenait sur une entité récemment redéfinie par la nouvelle nomenclature de l’OMS 2021 de classification des tumeurs du système nerveux.